The Chateau de Langeais
Le château de Langeais est le plus ancien donjon de France. Initialement, il faisait partie d'un château médiéval, construit à la fin du Xe siècle (992-994) par un des premiers comtes d'Anjou, Fulk Nerra. Il était reconnu comme l'un des premiers grands bâtisseurs d'environ 100 châteaux et abbayes médiévaux, à travers la vallée de la Loire dans ce qui est aujourd'hui la France. Il était aussi un illustre guerrier et stratège.
Sous le règne de Plantagenêt, la dynastie qui descend de Geoffroy II, comte du Gatinais, et de son épouse Ermengarde d'Anjou agrandit le château. Il fut agrandi par Richard Cœur de Lion (Richard Ier d'Angleterre) entre 1189 et 1199. Reconquis en 1206 par Philippe II de France (Philippe Auguste), le château fut détruit pendant la guerre de Cent Ans.
En 1465, Louis XI fait construire le second Château sous les vestiges de l'ancien édifice. Le nouveau château est terminé en 1469. L'un des événements les plus remarquables qui se déroulent (en temps de paix) dans le château est le mariage d'Anne de Bretagne avec le roi Charles VIII le 6 décembre 1491 qui met fin à l'indépendance du duché de Bretagne et scelle la permanence union de la Bretagne et de la France. Le château a été abandonné pendant la révolution française.
En 1886, Jacques Siegfried achète le Château de Langeais et entame un programme de restauration. Il y installe une remarquable collection de tapisseries et de mobilier et lègue le château à l'Institut de France qui en est toujours propriétaire aujourd'hui.
Depuis 1922, le château de Langeais est classé monument historique par le ministère français de la culture et est ouvert au public. Les parties du parc et des jardins autour des ruines antiques et jusqu'au pont sont classées de la même manière depuis 1942.
Les Jardins et Parc du Château de Langeais.
Un parcours captivant conduit les visiteurs à travers le jardin d'inspiration médiévale et dans le parc, avec un point de vue panoramique sur la Loire, les cèdres bicentenaires de l'Atlas et les séquoias géants.
Une exposition photographique « Le bien-être commence au jardin » est mise en évidence dans le parc du château. Il est basé sur l'un des plus célèbres manuscrits enluminés d'Anne de Bretagne : les Grandes Heures.
Elle appréciait l'art des jardins et chargea Jean Bourdichon, peintre de miniatures et enlumineur de manuscrits à la cour de France, d'illustrer les bordures des pages manuscrites d'une représentation soignée de 337 plantes. Les reproductions grand format de certaines des enluminures, exposées dans le parc, détaillent les vertus médicinales de ces plantes essentielles, avec des recettes de médecins et d'humanistes du Moyen-Âge et de la Renaissance.